02/03/2019
Un des bars les plus mythiques de Paris et j’y suis, moi. Tranquillement posée. Bon, dans les livres, c’est toujours là que le héros en détresse ou pas vient retrouver ses contacts les moins louches, quoique, sait-on jamais. On se demande, on passe son temps à se demander. Sait-on jamais quel redoutable tueuse de sang-froid se dissimule sous l’aspect d’une paisible boulangère. Mais je m’égare, il n’y a pas de boulangère au Harry’s bar. Toujours sélect. La crème de la crème, que des bons. Alors voilà, j’étais là au Harry’s bar, attendant mon contact tranquillement en apparence, les mains secrètement moites, j’avais eu une nuit pénible et une longue journée. La carte bleue avait chauffée mais enfin je sentais bon, vêtue de neuf de pied en cap. Coiffée et manucurés. Bijoutée et maquillée. Mon hôtel réservé, j’étais sereine. Plus que ce dernier rendez-vous et j’en avais fini. La retraite, enfin.
(A suivre, quoique)