Mon âme de philologue

Pour apprendre l’allemand, le pied ça serait d’avoir un prof érudit et savant qui prendrait bien son temps pour expliquer l’évolution de la langue en la comparant avec l’anglais. Comme ça j’apprendrai un peu l’histoire de l’anglais au passage. Je vois bien les racines latines. Est, ist, is. La conjugaison à déclinaison et la grammaire à cas qui rapproche du latin. De façon amusante je retrouve mon latin en apprenant l’allemand. Je vous bien aussi l’autre origine, la saxonne, ceux qui sont partis en Angleterre et qui ont forgés l’anglais. Je vois moins bien l’ascendance germanique. Ce point est totalement nouveau pour moi. J’ai tout à apprendre. Pour m’amuser vraiment il me faudrait un dictionnaire étymologique allemand, un dictionnaire étymologique anglais et des précis de linguistique historique des deux langues (et en français !). Mais mon petit doigt me dit que je ne vais probablement trouver cela qu’en allemand. Ils sont forts en philologie les allemands.
(Mes excuses auprès de mes lecteurs érudits et savants pour mes approximations à la louche -à trous-)

Il fait beau

Il fait beau. Rien à dire.
La radio grésille, ça donne à mon environnement sonore un air de vacances.
Soleil, air frais, radio grésillante.
Manque le pastis à la main (mais il est tôt) et on se croirait sur une aire de pique-nique, au bord de la route.
Puisque c’est là que nous sommes, sur le bord de la route.
À regarder les autres qui passent
Avec leurs airs d’aller quelque part.
Mais il fait beau.
Avec cette clarté, cette lumière particulière aux lendemains de tempête.
Il fait beau
J’avais quelque chose à dire, finalement.