Je ne renonce pas à l’argent. Je ne réclame que ce qui est dû.
Archives de l’auteur : ChantalBoivent
Réveil dans l’angoisse
Après un nuit d’angoisse, réveil à 7 heures puis douche. J’ai mis ma belle robe à fleurs. J’attends le tueur.
Les adieux
Je suis presque partie. Les bruits se sont tus. Quelque chose se trame. Du sérieux cette fois. On me donne une dernière fois le choix entre la lobotomisation et la mort. Je m’accroche à l’espoir d’un miracle. Me demandant ce que j’ai bien pu faire au ciel pour en mériter autant. Je crains que mon pays ne se prépare des heures bien sombres. Le courage ne suffira pas.
C’est pour tout de suite
Les tueurs sont en bas et sont prêts à monter. Ils ne craignent pas de le faire en plein jour. Le fourgon est là et est prêt à m’emmener.
En mode survie
La porte barricadée, en état de siège. Je ne sors plus pour faire les courses, je me douche un jour sur deux. Mes heures sont comptées chaque matin et chaque jour m’offre un nouveau choix entre être butée ou accepter de me faire lobotomiser. L’hp passe régulièrement. Comme personne n’a trouvé de raison d’obtenir une injonction, j’arrive à me sentir en paix chez moi. J’ai subi des pressions pour me mettre à crier aux fenêtres. Pas mon genre.
The end
Alors voilà je dois dire adieu. Les tueurs sont à ma porte. Pour ne rien arranger, je suis encore tombée dans un quartier difficile que s’entend avec les tueurs pour me menacer.Ma porte est barricadée depuis 3 jours et je ne peux même plus faire de course. Ils me menacent d’un attentat pour un oui pour un non. Si je mange une pizza, si j’achète une bouteille de coca. Je ne peux même pas me doucher sans risquer de perdre le peu de dignité qui me reste. Je viens de passer 4 nuits sans dormir. Ils m’accusent de tout et n’importe quoi. Ils me disent pédophile et toxicomane. Ils m’interrogent sans relâche sous la menace. En plus on s’arrange pour que mon texte ait l’air d’être dictée. On me menace maintenant pour que je retire mon texte mais je ne le retirerai pas. On me dit maintenant que c’est un test alors que ça fait des jours et des jours qu’on me donne le choix entre la lobotomisation et être butée. J’ai entendu une fille de Bastion Social du genre tout propre sur elle avouer qu’ils jouaient depuis des années à ce jeu et qu’ils avaient envoyé des dizaines de nanas se faire griller. Je refuse l’hp obstinément, espérant je ne sais quel miracle qui évitera qu’on me bute. Des gens viennent sous mes fenêtres pour tenter de me convaincre de me laisser enlever sous prétexte que ce serait une op d’extraction. Je n’y crois pas. Un des tueurs est monté a ma porte cette nuit pour me laisser un message rassurant alors que j’étais parfaitement calme. Je garde mon calme autant que je peux mais je crains le pire.
St Malo
Et l’amour bat tambour au son d’un rythme lourd
(Atelier d’écriture)
L’ineptie par Voltaire
Le plus grand malheur d’un homme de lettres… c’est d’être jugé par des sots ; les sots vont loin quelquefois, surtout quand le fanatisme se joint à l’ineptie, et à l’ineptie l’esprit de vengeance. Voltaire, Dict. phil. Lettres
Histoire du muguet du 1er mai
On fait remonter la tradition du muguet du 1er mai à la Renaissance, Charles IX en ayant offert autour de lui en 1561 comme porte-bonheur. La légende veut qu’en 1560, Charles IX et sa mère Catherine de Médicis visitent le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte offre au jeune roi un brin de muguet cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi, charmé, reprend cette pratique d’offrir chaque printemps un brin de muguet à chacune des dames de la cour en disant « Qu’il en soit fait ainsi chaque année », la coutume s’étendant rapidement à travers tout le pays. Une autre version de la légende veut qu’en 1560, Catherine de Médicis charge le chevalier de Saint-Paul-Trois-Châteaux, ville du département de la Drôme, d’une mission secrète auprès des Borghèse, ce dernier revient de chez cette riche famille italienne et, en guise de réussite de sa mission, offre au roi à la cour de Fontainebleau un bouquet de muguet trouvé dans les bois.
En France, dès 1793, le calendrier républicain de Fabre d’Églantine propose une fête du Travail (« jour du travail ») au 3e jour des sansculottide (le « tridi »), tandis qu’il associe le muguet au « jour républicain », le 26 avril et non le 1er mai, rompant ainsi avec cette tradition royale.
Cette tradition se perd jusqu’au 1er mai 1895 qui voit le chansonnier Félix Mayol débarquer à Paris, gare Saint-Lazare, et se voir offrir un bouquet de muguet par son amie parisienne Jenny Cook. Une anecdote publiée dans ses mémoires rapporte que, faute de trouver un camélia, les hommes élégants portaient à l’époque au revers de leur redingote, il prend un brin de muguet le soir de sa première sur la scène du Concert parisien. La première étant un triomphe, il conserve ce muguet qui devient son emblème et relance peut-être cette coutume.
À la Belle Époque, les grands couturiers français offrent le 1er mai un brin de muguet à leurs petites mains et à leurs clientes. Christian Dior en fait l’emblème de sa Maison de couture. Dès lors, cette coutume du 1er mai devient une fête dans la région parisienne.
Ce n’est qu’au début du 20e siècle qu’il sera associé à la Fête du travail, qui date elle-même de 1889. En fait, sous Pétain, la fête des Travailleurs devient la fête du Travail et l’églantine rouge (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), associée à la gauche, est remplacée par le muguet.
La vente du muguet dans les rues de Nantescommença peu après 1932, avec l’instauration de la fête du lait de mai par Aimé Delrue. Elle se répandit ensuite à toute la France aux environs de 1936 avec l’avènement des congés payés.
En France, la vente du muguet par les particuliers et les associations non munis d’une autorisation et sur la voie publique est officiellement tolérée le 1er mai en respectant toutefois les autres obligations légales (il s’agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente). La tradition de pouvoir vendre le muguet sur la voie publique remontant à Claude-François de Payan, ami de Robespierre.
Il est produit chaque année 60 millions brins de muguet, vendus à l’unité ou en pots. 85 % de la production nationale de muguet est récoltée dans la région nantaise (une trentaine de maraîchers répartis sur une demi-douzaine de communes et embauchant en contrat saisonnier près de 7 000 salariés), le reste en provenance de la région de Bordeaux. Le marché pèse environ plus de 90 millions d’euros, auquel il faut ajouter le muguet des bois qui représente près de 10 % de cette somme.
En France, il existe une tradition selon laquelle un brin de muguet à 13 clochettes porterait bonheur.
Extrait Wikipédia :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Muguet_de_mai